"Les instruments de financement de la micro-entreprise, de l'autoentrepreneur et de la très petite entreprise" est le thème d'une rencontre organisée, samedi à Meknès, à l'initiative de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales relevant de l'Université Moulay Ismail.
Initiée en collaboration avec la Fondation marocaine pour l'éducation financière et l'Agence de coopération allemande (GIZ), cette rencontre a été l'occasion pour les cadres de Bank Al-Maghrib de sensibiliser les étudiants de cet établissement universitaire aux différents modes d'accès des petites entreprises et des autoentrepreneurs aux financements bancaires pour les encourager à créer leurs propres projets, rapporte la MAP.
Lors de ce séminaire qui s'inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée arabe de l'inclusion financière, les participants ont mis l'accent sur les différentes formes de financement de ces types d'entreprises suivant leur cycle de vie (création, exploitation, investissement/développement) et sur les instruments d'appui au financement et les acteurs de l'écosystème financier.
Dans une déclaration à la MAP, le doyen de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales, Abdelghani Bouayad a souligné l'importance du thème choisi pour cette rencontre qui constitue l'occasion d'encourager les étudiants à créer leurs propres entreprises, en s'attardant sur les difficultés que rencontrent les autoentrepreneurs quant à l'accès aux microcrédits.
De son côté, Mme Houda Boukhari de la Fondation marocaine pour l'éducation financière a souligné que cette initiative permet de faire connaître la Journée arabe de l'inclusion financière et d'aborder la question de l'accès des jeunes étudiants aux financements, pour réaliser leur ambition de créer une entreprise.
L'inclusion financière définit la possibilité pour les individus et les entreprises d'accéder à moindre coût à toute une gamme de produits et de services financiers utiles et adaptés à leurs besoins proposés par des prestataires fiables et responsables.
Depuis 2010, plus de 55 pays ont pris des engagements en faveur de l'inclusion financière et plus de 30 pays ont déjà lancé une stratégie nationale à cet effet ou en sont à la phase de conception. Dans ce sens, une personne est en bonne santé financière quand elle veille à l'équilibre entre les dépenses et les revenus et épargne pour construire et préserver des réserves et gérer ses dettes.